Lorsqu’ils ne sont pas emprisonnés, les étudiants sont traqués à la porte de leur université.
Vidéo : Universite Kharazmi à Karaj Banlieu de Téhéran le vendredi 14 octobre
Le cri que l’on entend : “ils battent les étudiants”
Rassemblements et manifestations :
- Université de Razi, Kermanshah.
- Université des sciences et techniques, Téhéran : le nombre d’étudiants arrêtés n’est pas vérifié.
- Université Al Zahra, Téhéran. Affrontements avec les Bassijis.
- Université des sciences et techniques, Téhéran.
- Université Kharazmi de Karaj. Attaque d’agents en civil.
- Faculté technique de l’université Shariati, Téhéran.
- Faculté de littérature de l’université Alameh Tabatabai.
- Université médicale de Tabriz, Azerbaïdjan iranien. Chant : “L’Azerbaïdjan est réveillé, il soutient le Kurdistan”.
- Un rassemblement à l’université technique de Téhéran est la cible d’une attaque d’agents en civil qui frappent les étudiants et prennent en photo leurs documents d’identité.
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Le 13 octobre,
Selon les étudiants de l’Université Sciences et Culture des agents en civil ont battu Behnia Shahbazi, étudiante dans cette université, avec une matraque et l’ont kidnappée en moto.
15 octobre :
D’après les rapports des étudiants de l’université Nochirvani de Babol, les forces de sécurité en civil ont violemment saisi une étudiante à la porte principale de l’université et l’ont traînée à l’extérieur.
Des bagarres ont éclaté entre les agents en civil et la force de la sécurité de l’université.
Un autre étudiant a été arrêté près de son dortoir.
L’Université d’Amir Kabir à Téhéran empêche sans motif légal l’accès à l’université d’un grand nombre d’étudiants « interdits » fichés sur une liste.
La semaine dernière le comité de discipline de cette université a convoqué les étudiants de manière totalement arbitraire pour les contraindre à signer une lettre d’engagement dictée sous la menace. Un certain nombre d’étudiants ont aussi reçu par téléphone une interdiction de venir à l’université.
Le 17 octobre
À la faculté de sciences sociales de Téhéran, une foule rassemblée pour la libération des étudiants détenus subit également la violence des forces de sécurité.
Celles-ci bloquent la sortie, tentent de confisquer les cartes étudiantes et commencent à frapper les étudiants qui tentent de sortir. De simples passants sont également frappés et insultés par les agents.
Un professeur qui tente de s’interposer en médiateur est vu tabassé par une dizaine d’agents.
Le lendemain, les familles des étudiants identifiés reçoivent des menaces téléphoniques.
>>> Un autre affrontement a lieu le 18 octobre entre des miliciens Bassijs et les étudiants regroupés sur le campus de l’université Alameh Tabatabai.
Les étudiants protestataires sont la cible de nouveaux conseils disciplinaires, créés en dehors des réglementations existantes. Les militants publient un manuel pour que les étudiants puissent se défendre selon les clauses réglementaires stipulant leurs droits face à ces commissions extra-judiciaires.
18 octobre :
Situation sécuritaire extrême à l’Université de Mazandaran
Lors d’un rassemblement des étudiants de l’Université de Mazandaran, le chef de la sécurité a demandé aux forces de sécurité d’entrer dans l’université pour réprimer les protestations étudiantes.
D’après les rapports, deux étudiants sont toujours détenus. La rue devant l’université a été fermée par des ambulances et des véhicules des unités spéciales et les étudiants ont été enfermés dans l’université. Selon les dernières nouvelles, des forces en uniforme sont entrées dans l’université.
A l’université de Tabriz
Coups de poings dans les salles disciplinaires et repas de festin cher le Président de l’Université (18 octobre)
Résumé :
Lors d’un contrôle à l’entrée, 22 étudiants sont saisis et subissent un passage à tabac d’une violence extrême par les services de sécurité de l’université.
Ensanglantés et tuméfiés, ils sont ensuite conduits dans le bureau de la présidence de l’Université.
Après les avoir menacé de renvoi et d’une convocation en conseil disciplinaire.
Portraits d’étudiants emprisonnés
Libération sous caution :
Maédeh Delbari a été libérée sous caution.
Selon nos informations le montant de sa caution est très élevé.
#étudiantsaveclepeuple.
Voir aussi :
Tuée pour des mèches de cheveux
Étudiants solidaires
Mahsa Amini : Solidarité et étudiants en prison